I NUOVI DIRIGENTI DELLA SAIC

Nel Consiglio Scientifico della Scuola archeologica italiana di Cartagine il 19 maggio 2025 si è definita la composizione degli organi dopo l’assemblea del 3 marzo e lo scambio di consegne col Presidente uscente Attilio Mastino, avvenuta il 24 aprile al Museo del Bardo di Tunisi.

PRESIDENTE: Anna Depalmas, depalmas@uniss.it

PRESIDENTE ONORARIO: Sergio Ferdinandi, sergio.ferdinandi@esteri.it

SEGRETARIA: Danila Artizzu, artizzu@gmail.com

Danila Artizzu, Segretaria SAIC

TESORIERE. Alberto Gavini, gavini.saic@gmail.com

CONSIGLIERI:

Bruno D’Andrea, bruno.dandreauni@gmail.com

Rossana De Simone, rossanadesimone@libero.it

Giulio Lucarini, giuliolucarini@gmail.com

Le ulteriori nomine saranno comunicate quanto prima

 

L’INTERVENTO DEL PRESIDENTE ONORARIO DELLA SCUOILA ARCHEOLOGGICA ITALIANA DI CARTAGINE SERGIO FERDINANDI AL MUSEO DEL BARDO A TUNISI

Discours prononcé au Musée du Bardo, Tunis

Mesdames et messieurs, collègues et amis,

dans cet espace du colloque dédié à la SAIC, au bilan de ces neuf premières années et à l’installation des nouveaux organes de gouvernance, mon intervention ne sera pas cette fois-ci d’ordre scientifique, mais se limitera à quelques réflexions sur ces deux journées de travail menées au Musée du Bardo pour célébrer les 60 ans de coopération archéologique italo-tunisienne et sur le rôle de la SAIC dans la promotion de l’archéologie en Tunisie.​

Permettez-moi tout d’abord de remercier les organisateurs de cet important événement: le directeur général de l’Institut National du Patrimoine, Tarek Baccouche, l’Ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, et le directeur de l’Institut Italien de Culture à Tunis, Fabio Ruggirello. Comme je l’ai déjà souligné lors de la Giornata dell’Archeologia célébrée il y a deux ans à Rome au Capitole, lors d’un événement réunissant plus de 300 représentants des missions archéologiques italiennes à l’étranger, il est fondamental d’organiser ces rencontres non seulement pour surmonter une réticence et une conflictualité non infrequente entre les universités opérant dans les mêmes territoires, mais surtout pour échanger des communications scientifiques, des informations, des connaissances techniques, en optimisant, là où cela est possible, également les instruments, les méthodologies et les modes opératoires, dans une phase conjoncturelle où les ressources dédiées à la recherche archéologique subissent une contraction progressive. Je prie donc les organisateurs de veiller à ce que des rencontres comme celle-ci, rendues encore plus précieuses par la participation conjointe des directeurs de mission tunisiens et italiens, puissent acquérir une périodicité régulière, si ce n’est annuelle, du moins biennale.​

Au-delà de l’effet symbolique, l’événement souligne l’engagement de l’Italie à renforcer encore le lien et la collaboration, également sur le plan culturel, avec la République tunisienne, entamée au lendemain de l’indépendance du protectorat français en 1956. La recherche archéologique, ces dernières décennies, a fortement contribué au renforcement des relations commerciales et culturelles entre les deux pays, représentant en général un véhicule privilégié pour la coopération et la construction de relations synergiques entre les nations. L’importance de la Tunisie pour l’Italie a été encore soulignée par le Gouvernement italien à travers l’inclusion du pays parmi ceux bénéficiaires du Piano Mattei, qui inclut également des programmes de valorisation du patrimoine archéologique dans le cadre du travail complexe mené par l’AICS-Agenzia Italiana per la Cooperazione Internazionale.

En tant que haut fonctionnaire de l’État, ainsi qu’en tant qu’archéologue, c’est avec une grande satisfaction que je constate, au cours des nombreux voyages réalisés entre le continent africain et asiatique ces dernières années, une présence croissante de l’archéologie italienne. Cette présence n’est certes pas due seulement à la préparation scientifique et technique de nos opérateurs, mais je pense qu’elle est également imputable à une donnée culturelle qui nous pousse à « entrer chez autrui » sur la pointe des pieds, avec le juste respect, l’empathie et une disponibilité au dialogue et à la coopération, non imprégnée d’une approche paternaliste de type post-colonial. L’archéologie italienne n’est pas victime de cette conception de supériorité eurocentrique affirmée au XIXe siècle en matière de protection et de conservation du patrimoine culturel et archéologique, qui légitimait aussi le soin et surtout la conservation des témoignages matériels d’autrui; au contraire, notre patrimoine en a été largement victime au cours des siècles, si l’on considère comment les collections italiennes enrichissent les dépôts des principaux musées de la planète. Nous allons dans le monde, en Tunisie en particulier, non seulement pour « enquêter la terre » afin de réaliser des publications scientifiques, mais avec l’idée d’entrer dans la culture de ce pays merveilleux et de construire des parcours d’études, de conception et de restauration des monuments investigués, afin qu’ils puissent ensuite être mis à la disposition des populations et des autorités locales, dans une optique non seulement de jouissance, mais aussi de cette nécessaire promotion touristique, qui, en préservant les traditions et la culture immatérielle, puisse constituer un moteur économique avec la création d’opportunités de travail pour les nouvelles générations. C’est là le principal motif pour lequel, comme cela a été souligné à plusieurs reprises au cours de ces journées de travail, pas moins d’une quinzaine de missions archéologiques italo-tunisiennes sont aujourd’hui opérationnelles, faisant de l’Italie le premier partenaire culturel de la République tunisienne.​

 

Revenant à la SAIC, je remercie tout d’abord les membres pour m’avoir élu, ces dernières semaines, à la présidence honoraire. Comme l’a rappelé Sergio Ribichini dans le précieux volume présenté il y a quelques minutes, la SAIC est née en 2016, dans le sillage d’une activité d’étude et de recherche prolifique de plusieurs décennies menée sur l’Afrique punique et romaine par le monde académique méditerranéen, en particulier mais pas exclusivement avec les grands colloques «L’Africa Romana». Aujourd’hui, la SAIC doit représenter un point de départ pour la construction d’une grande communauté scientifique qui, avec respect, attention et compétence, reste ouverte et disponible au dialogue avec les autorités culturelles, le monde académique, mais aussi les chercheurs, les passionnés et les écoles.​ Ce que nous nous apprêtons à recueillir avec Anna Depalmas et le nouveau Conseil scientifique est un grand patrimoine, une institution qui, en quelques années depuis sa fondation, a connu une croissance extraordinaire, devenant un point de référence dans le domaine méditerranéen et international pour la recherche et l’archéologie.​

 

Hier, ici au Bardo, nous avons rendu hommage à un grand maître de l’École archéologique tunisienne, M’hamed Hassine Fantar ; aujourd’hui, permettez-moi de célébrer l’un des plus grands maîtres de l’Académie scientifique italienne: Attilio Mastino. Un maître au sens le plus complet du terme. Hier encore, une collègue dde l’Istituto Italiano per l’Archeologia a rappelé avec émotion, dans son intervention, sa première expérience de fouille à Uchi Maius sous la direction d’Attilio, alors qu’elle était encore lycéenne, avec d’autres jeunes… il ne s’agit pas d’une approche didactique si répandue dans le monde académique; outre l’extraordinaire stature scientifique, la capacité d’impliquer et de motiver les jeunes dans la recherche peut être confirmée par les nombreux élèves d’Attilio présents ce matin au Bardo. La SAIC lui est reconnaissante non seulement pour sa fondation, mais aussi pour l’action de coordination et d’impulsion qu’il a su insuffler, assurant ainsi la continuité du travail entrepris par Sabatino Moscati, fondateur des études phéniciennes et puniques, et qui se poursuivra dans les années à venir.

C’est précisément à Moscati que, sur la colline de Byrsa, acropole de la Carthage punique, romaine, vandale et byzantine, a été dédiée la prestigieuse bibliothèque, siège de la SAIC inaugurée en 2022. Elle représente bien plus qu’un lieu d’étude pour les jeunes Tunisiens; elle incarne un lieu symbolique de rencontre entre le monde académique tunisien et italien.​ Les travaux en cours de conception pour le musée, dans lequel la bibliothèque est hébergée, nécessitent un transfert temporaire. Je sollicite donc le soutien des autorités compétentes afin de préserver l’esprit avec lequel elle a été établie et, surtout, de mener une recherche synergique pour trouver une nouvelle solution logistique institutionnelle, permettant une utilisation plus large et transformant la bibliothèque en un véritable centre de recherche et de formation scientifique.​

 

Aujourd’hui, le défi auquel le gouvernement tunisien est confronté sur le plan culturel est certainement celui de l’investigation, de la restauration et de la valorisation d’un patrimoine culturel d’une importance extraordinaire, en renforçant et, dans certains cas, en concevant des parcours touristiques thématiques, susceptibles d’enrichir l’offre touristique en attirant des visiteurs non seulement de passage, mais également impliqués dans la redécouverte des trésors monumentaux et des valeurs des traditions culturelles caractéristiques des différentes régions du pays.​ Ce défi, aux multiples facettes et profils d’activité, enregistre des résultats significatifs, tels que celui poursuivi avec succès par le directeur général Tarek Baccouche, qui, en ces jours, a réussi à rapatrier en Tunisie des milliers de vestiges archéologiques.​

 

Dans ce parcours partagé, reliant passé, présent et avenir, fondé sur des valeurs solides de respect, de confiance, de développement des connaissances et de désir de promouvoir un patrimoine, la SAIC met à disposition son capital humain et scientifique pour contribuer à renforcer davantage cette précieuse et féconde collaboration.​

L’intervento a Tunisi del segretario della SAIC Sergio Ribichini e il suo volume Punica regna vides

L’activitÉ de la « SCUOLA ARCHEOLOGICA ITALIANA

DI CARTAGINE » DEPUIS SA CrÉation EN 2016

 

Sergio Ribichini

Monsieur le Président, autorités, chers collègues, c’était le 18 mars 2016, et moi, j’étais ici à Tunis, pour présenter, d’une manière plutôt nombriliste, la naissance de la SAIC, la « Scuola Archeologica Italiana di Cartagine. Documentazione, Formazione e Ricerca ».

Sur la vague de mes souvenirs et à titre de comparaison, me voici aujourd’hui à évoquer les choses faites, les choses dites et les propositions qui ont guidé notre action au cours des neuf dernières années.

Je voudrais tout d’abord saluer les membres du Conseil Scientifique de la SAIC sortants et entrants.

D’un côté, le Conseil présidé par Attilio Mastino, dont je faisais partie comme Secrétaire, avec le Président d’Honneur Piero Bartoloni, le Trésorier Michele Guirguis et les autres Conseillers Antonio M. Corda, Pier Giorgio Spanu et Alessandro Teatini, auxquels se sont bientôt ajoutés Maria Antonietta Rizzo et Savino di Lernia, ce dernier remplacé ensuite par Lorenzo Nigro. C’est le noyau de démarrage qui a géré la SAIC jusqu’à présent.

De l’autre, le Conseil qui vient d’être élu, avec Anna Depalmas à la Présidence et Sergio Ferdinandi Président d’Honneur, qui prennent le relais et dirigeront l’Assemblée des membres à partir de demain : avec Danila Artizzu, Alberto Gavini, Bruno D’Andrea, Rossana De Simone et Giulio Lucarini, auxquels pourraient s’ajouter Massimo Botto et Giovanni Distefano.

Un tel revirement radical dans le management vient des règles que nous nous sommes données en 2016[1], lorsque nous étions confiants dans la réussite de l’initiative, mais vraiment aucun de nous ne pensait arriver à évaluer notre mandat de la manière que nous évoquons aujourd’hui.

Nous étions au départ 25, nous sommes à présent environ 250, parmi lesquels les membres ordinaires, les membres honoraires, les membres correspondants et les bienfaiteurs.

Nous nous sommes réunis en Assemblée générale 18 fois, principalement en Tunisie, et nous avons profité de la connexion en ligne d’abord pour surmonter l’obstacle de la pandémie de la COVID 19, puis pour permettre à tous les membres de participer, même à distance, à chaque événement organisé.

Qui nous sommes, est dit vit. La SAIC est une Société Scientifique qui vise à promouvoir la coordination entre les initiatives de la coopération archéologique italienne dans la région méditerranéenne. De cette façon, elle souhaite appuyer les possibilités de recherche, formation et diffusion des connaissances et mettre en valeur les apports des initiatives individuelles, tout en contribuant activement au dialogue interculturel et aux politiques de développement de chaque Pays du Maghreb.

La SAIC se présente comme la voix de la communauté scientifique italienne intéressée aux anciennes civilisations méditerranéennes, au sujet des sciences historiques, archéologiques et de l’Antiquité, l’Histoire de l’Art, la Conservation, Restauration et Mise en valeur du Patrimoine culturel.

La structure de « Société Scientifique » nous a semblé la solution la meilleure pour éviter les chicanes de la bureaucratie, même si de ce fait la SAIC peut apparaître comme un organisme de gamme mineure, par rapport à une Société participé ou à une Agence, par exemple : deux formes qui ont besoin de ressources financières importantes et de niveaux décisionnels nombreux et élevés.

L’appellation d’« École », en revanche, nous a parue préférable à d’autres formules, pour attirer l’attention sur la formation des jeunes ; ainsi que le nom de «Carthage» a été adoptée parce qu’il évoque, de toute évidence, l’intérêt pour les études historiques sur l’Afrique du Nord.

De cette façon, les maîtres mots de la SAIC découlent du sous-titre de sa dénomination : « Documentation, Formation et Recherche », et suivent la filière « recherche ® sauvegarde ® conservation ® mise en valeur du patrimoine culturel », pour la promotion et le développement des connaissances, ainsi que pour la transformation de la recherche en service.

La SAIC est autonome, mais elle fonctionne d’un commun accord avec les autorités concernées, notamment pour la Tunisie : l’Institut National du Patrimoine et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle ; ensuite avec notre Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, l’Institut Culturel Italien et l’Ambassade d’Italie à Tunis ; ainsi qu’avec beaucoup d’autres Associations académiques et scientifiques, Fondations, Institutions régionales, nationales et internationales, tant pour la coopération que pour l’appui ou le patronage.

Que ce soit pour l’organisation de cours et de conférences, ou pour l’attribution de bourses, la création d’une bibliothèque, l’organisation d’exposition, l’appui aux différentes missions archéologiques, ou encore l’apport pour le transfert de technologies et la mise en valeur du Patrimoine, la philosophie qui nous a guidé depuis le début était de réaliser une structure de liaison et de dissémination. Notre objectif était d’agir dans le domaine de la documentation, la formation, la recherche, dans le domaine archéologique, tout en contribuant au dialogue interculturel et intergénérationnel.

Voilà alors les nombreux symposiums, les présentations de livres, les cycles d’autoformation que nous avons organisés, même en ligne et sous forme d’une SAIC-Academy.

Voilà également notre projet éditorial avec des Cahiers et des Volumes de libre accès, pour la diffusion rapide et gratuite des résultats de la recherche de tous ceux qui partagent nos intérêts et objectifs scientifiques[2].

Une nouvelle Revue[3] a été créée à périodicité annuelle et une nouvelle série de volumes[4] a été mise en place, grâce aux excellentes compétences de direction d’Antonio M. Corda et de Paola Ruggeri[5].

Par choix de méthode, la SAIC n’a pas eu, jusqu’à présent, des propres missions archéologiques dans les territoires qui furent de Carthage. Elle a plutôt fonctionné comme une liaison entre les différentes initiatives italiennes dans le Maghreb, notre représentation diplomatique et les institutions locales.

La SAIC publie les résultats des fouilles et en soutient les responsables ; elle facilite la participation des jeunes par le biais de contributions aux frais ; réunit et diffuse les informations afin de dépasser la fragmentation des recherches et de contribuer à une discussion internationale profitable[6].

La SAIC a également créé une bibliothèque spécialisée, qui est intitulée à Sabatino Moscati et qui a été inaugurée à Tunis par le don de plus de 6.000 publications offertes par les deux filles du savant professeur. L’École poursuit maintenant l’accroissement et la mise en œuvre de cette bibliothèque, tant par des volumes supplémentaires, donnés par les Associés, que par le catalogage et l’utilisation en ligne[7].

L’École contribue à la formation des jeunes et encourage l’organisation de cours intensifs, des stages, des masters et des doctorats, par le biais d’accords signés avec les institutions universitaires en Italie, en Tunisie, ou ailleurs.

Nous avons également ouvert des procédures pour attribuer des bourses à des étudiants, des conservateurs et des chercheurs, pour compléter leurs études et leur formation pratique.

Parallèlement, un Site web et une Page du réseau social Facebook ont été conçus dès le début[8].

Par des parrainages et des contributions, la SAIC a également soutenu la recherche d’équipe, pour tous ceux qui font confiance en sa capacité propulsive.

Pour permettre une meilleure évaluation du travail accompli, à l’initiative d’Attilio Mastino et d’Antonio M. Corda j’ai rassemblé notre histoire récente dans un bouquin que l’on commence à diffuser ces jours-ci[9]. Il s’agit d’une publication de la maison d’édition de l’Université de Cagliari (UNICAPress), distribuée gratuitement en format électronique[10]. Avec un style que j’espère soit clair et abordable pour tous les lecteurs, je raconte ceux neuf ans de la SAIC, mais je parle aussi de la méthode, des questions ouvertes et des perspectives qui permettent d’harmoniser la coopération.

Le livre s’ouvre avec un salut de S.E. l’Ambassadeur d’Italie à Tunis et se termine par nos remerciements communs à tous ceux qui, en Tunisie, en Italie et ailleurs, ont permis de réaliser les intentions avec lesquelles nous avons commencé en 2016. À cette époque-là nous avons envisagé, entre autres, (1) une exposition photographique itinérante sur les initiatives archéologiques que l’Italie mène avec les collègues tunisiens ; (2) une grande base de données numérisée, qui peut s’ajouter au patrimoine libraire, avec documents, photographies, matériel des archives ; ainsi (3) qu’une grande initiative pour la mise en valeur du patrimoine archéologique et le soutien à l’esprit d’entreprise local, aux arts créatifs, à l’artisanat et à l’enduit touristique. Enfin : c’était un engagement ; c’est un legs que je relance dans un dernier souffle pour tous les participants à la SAIC.

Et c’est pourquoi je passe la parole à la professeure Anna Depalmas et à Sergio Ferdinandi, pour achever cette présentation. Barakallahu feek, wassalam ‘alaykum, wa tahia Tounes !

 

[1] Article 9 de notre Statut: « Les membres du Conseil scientifique restent en fonction pendant trois ans; ils peuvent être réélus pour un maximum de trois mandats consécutifs et dans leurs fonctions respectives pour un maximum de trois mandats au total ».

[2] La sphère culturelle, tant de la Revue que des Monographies, est celle des sciences historiques, de sciences de l’antiquité et du patrimoine. Le cadre temporel de référence va de la préhistoire à la période fatimide (XII sec.), alors que du point de vue géographique la zone retenue est celle de l’Afrique du Nord (en particulier la Tunisie et les Pays du Maghreb) qui constitue à la fois un espace géographique physique et un terme culturel de comparaison pour les études portant même sur des aspects communs à d’autres régions et sur les échanges matériels et culturels. Une attention particulière est accordée aux études portant sur les aspects liés à la muséalisation, à la restauration des monuments, aux questions de la mise en valeur des gisements culturels, matériels et immatériels.

[3] CaSteR, « Cartagine. Studi e Ricerche », est une Revue de recherche de libre accès, parrainée par un Conseil scientifique international et évaluée par un Comité de lecture (open acces et peer reviewed). Elle se trouve dans les principaux moteurs d’indexation bibliographique, classée comme Revue scientifique internationale par l’European Reference Index for the Humanities and Social Sciences (ERIH Plus). CaSteR est publiée annuellement à partir de 2016, en deux éditions, en ligne et sur papier.

[4] Parallèlement, la Série « Le monografie della SAIC » (avec les « Dossiers » qui l’accompagnent) est une initiative lancée en 2017, elle aussi en deux éditions, en ligne et sur papier. Nous croyons en effet à l’importance et à la valeur même symbolique de la réalisation d’une série de publications concernant le contexte territorial de l’Afrique du Nord, distribuées en accès libre et dédiées à l’histoire, l’archéologie et l’épigraphique, avec de nouvelles perspectives, telles que l’anthropologie et l’histoire des religions du monde ancien, l’histoire du genre et la valorisation des gisements culturels.

[5] La cible des responsables de la Revue et de la Série (Antonio M. Corda et Paola Ruggeri) est d’encourager la recherche interdisciplinaire, tout en présentant les publications de la SAIC comme des « bols d’échange et de discussion », non seulement parmi les membres de la communauté des spécialistes du secteur, mais aussi entre les différents groupements académiques et la société civile, au-delà de toutes les barrières.

[6] C’est ce que nous avons fait depuis la création de la SAIC, en convoquant immédiatement tous les acteurs sur le terrain à Tunis au printemps 2016, puis en 2017.

[7] La « Bibliothèque Sabatino Moscati », crée par la SAIC, est en Tunisie : elle a été établie sur la colline de Byrsa, d’un accord commun avec l’INP et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, dans des locaux du Musée National de Carthage qui ont été spécialement réaménagés et meublés.

[8] Tous les deux sont alimentés en continu et suivis par un large public.

[9] Sergio Ribichini, «Punica regna vides». Nove anni di attività della Scuola Archeologica Italiana di Cartagine (SAIC), 2016-2024, Cagliari: UNICApress e SAIC, 2025. XXIV+334 pp.; 43 figg. in testo. https://doi.org/10.13125/unicapress.978-88-3312-176-5.

[10] Pour nous tous, le choix de la distribution intégral en ligne est un gage de démocratie, de diffusion capillaire des idées et de libre accès pour tous à la connaissance.

L’intervento della Presidente della SAIC Anna Depalmas a Tunisi

Mesdames et Messieurs, autorités présentes,
je tiens à remercier l’Ambassade d’Italie et l’Institut Italien de Culture de Tunis pour avoir organisé cette importante et fructueuse rencontre de chercheurs.

Bien que l’auteur ait déjà évoqué, et donc anticipé, les contenus de son livre, je pense qu’il est néanmoins opportun d’en faire une présentation, même brève.

Nove anni di attività dal 2016 al 2024 della Scuola Archeologica Italiana di Cartagine nel volume Punica regna vides.

ou

Neuf années d’activité, de 2016 à 2024, de l’École Archéologique Italienne de Carthage, dans le volume Punica regna vides. 

 

Ce livre est une œuvre de 334 pages, rédigée avec un soin extrême et une grande exhaustivité par Sergio Ribichini, et publiée par UnicaPress de l’Université de Cagliari.

L’auteur est parvenu, de manière remarquable et avec un style agréable et érudit, enrichi de réflexions et d’approfondissements historiques et archéologiques, à raconter, en dix chapitres, presque autant d’années de vie de la SAIC –Scuola Archeologica Italiana di Cartagine ou « École Archéologique Italienne de Carthage. Documentation, Formation et Recherche » — depuis sa fondation, le 22 février 2016 à Sassari, en présence de vingt-cinq chercheurs qui élurent Attilio Mastino comme président, Piero Bartoloni comme président honoraire, et cinq membres du Conseil Scientifique : Antonio Maria Corda, Pier Giorgio Ignazio Spanu, Alessandro Teatini, Michele Guirguis, Sergio Ribichini (nommé secrétaire de la SAIC par le président).
Puis, en 2017, le Conseil Scientifique proposà, et l’Assemblée approuvà, d’élargir le Conseil à neuf membres, avec l’ajout de Maria Antonietta Rizzo et Savino Di Lernia (remplacé en 2023 par Lorenzo Nigro).

L’ouvrage de Sergio Ribichini décrit en détail les éléments centraux de l’activité de l’École, menés à travers ses canaux éditoriaux : la revue Caster dirigée par Antonio Maria Corda, les collections Les Monographies de la SAIC et Les Dossiers des Monographies de la SAIC dirigées par Paola Ruggieri, ainsi que par ses activités scientifiques, notamment les conférences, les séminaires et la SAIC Academy cette dernière coordonnée par Sergio Ribichini lui-même.

Un chapitre — le quatrième — est dédié à la Bibliothèque “Sabatino Moscati” de Tunis, fondée à la suite de la donation de la famille du chercheur, en particulier de ses filles Laura et Paola. Avec plus de 6000 volumes, elle constitue un patrimoine important partagé entre plusieurs institutions : SAIC, l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, et l’Institut National du Patrimoine de Tunis, qui ont signé des accords pour sa gestion.

Comme décrit le cinquième chapitre, la SAIC mène des activités de formation en soutenant des parcours doctoraux, des stages, et en attribuant des bourses pour des recherches archéologiques en divers lieux de Tunisie, ainsi que pour des formations conjointes issues de la coopération entre les Universités de Sassari et de Carthage. La partie dédiée aux missions archéologiques et aux programmes de recherche illustre la variété et la richesse des actions menées en Tunisie. À cela s’ajoute le projet Urbs Antiqua, un programme de coopération entre la SAIC et l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement, visant à promouvoir le dialogue interculturel et les politiques de développement en Tunisie grâce à une action innovante dans le domaine du patrimoine archéologique, réalisée en synergie avec des institutions et acteurs publics et privés, italiens et tunisiens.

Le sixième chapitre est consacré aux activités de diffusion et de valorisation : conférences, socialmedia comme Facebook (À titre d’exemple, l’auteur mentionne le 22 février 2025, avec plus de 5 000 followers de diverses nationalités, avec une portée de 11 000 post et 2 600 interactions). Les actions de dissémination scientifique sont nombreuses : participation à des événements publics comme, en Italie, Tourisma (édition 2025), ou encore organisation d’expositions, telle celle inaugurée en 2023 à la Bibliothèque “Sabatino Moscati” sur la Byrsa de Carthage : Du crayon au clic. Les antiquités d’Afrique du Nord de Luigi Balugani, aujourd’hui, également présentée à la Bibliothèque Universitaire de Sassari. La SAIC a également patronné des colloques tels que, comme vous le savez, L’Afrique Romaine XXI (Tunis, 2018) et L’Afrique Romaine XXII (Sbeitla, 2022).

Le septième chapitre retrace les parcours de deux chercheurs ayant inspiré les actions de la SAIC, Sabatino Moscati et Antonino Di Vita, ainsi que les portraits de sept membres disparus et onze mémoires d’amis de la SAIC.

L’ouvrage se conclut par des documents relatifs à la SAIC : sa fondation, ses statuts, règlements, comptes rendus, et les événements marquants de ces neuf années d’intense activité scientifique.

Il s’agit, dans son ensemble, d’une archive précieuse, d’un héritage transmis aux plus de 250 membres, à la communauté scientifique, et désormais entre les mains du président honoraire Sergio Ferdinandi, du Conseil élu (Danila Artizzu, Bruno D’Andrea, Rossana De Simone, Alberto Gavini, Giulio Lucarini), et à moi-même, afin que nous en gardions un exemple éclatant pour l’avenir qui nous est confié, dans un esprit de gratitude et d’admiration pour le travail accompli par le président Attilio Mastino, le président honoraire Piero Bartoloni, le secrétaire Sergio Ribichini, et l’ensemble du conseil précédent.

Une mission que nous poursuivrons avec les mêmes instruments qui ont constitué jusqu’à présent les bases de notre action : l’intensification des recherches archéologiques et historiques dans une large dimension méditerranéenne, la formation prioritaire des jeunes chercheurs, l’ouverture souhaitée de nouveaux domaines de recherche scientifique, et le renforcement de la coopération tuniso-italienne dans une perspective commune de recherche et de valorisation du patrimoine archéologique de cette terre amie qui nous accueille.

A Tunisi al Museo del Bardo: gli interventi della Scuola archeologica italiana di Cartagine

Intervention d’Attilio Mastino, Président sortant de l’École Archéologique Italienne de Carthage
Tunis, Musée du Bardo, 24 avril 2025

Autorités, chers amis,

Avec cette cérémonie au Musée du Bardo, un long et heureux chapitre de notre vie se clôt. Il y a dix ans, lorsque nous avons fondé l’École Archéologique Italienne de Carthage, en prolongeant les projets de maîtres comme Sabatino Moscati, Piero Bartoloni, M’hamed Fantar et Ferruccio Barreca, nous nous inscrivions dans la continuité des études africanistes menées dans de nombreuses universités italiennes. Ces travaux avaient notamment donné naissance à ce véritable forum international que représentent les colloques de L’Africa Romana, qui célèbreront à Rome, en 2026, leur 23e édition, marquant aussi leur 40e anniversaire.

Nous avons commencé à suivre les activités de nombreux centres spécialisés dans les échanges culturels concernant l’Afrique du Nord, de la préhistoire à l’époque phénicienne et punique, de la phase romaine aux Vandales, aux Byzantins, et à l’ouverture (futuhat) vers l’Islam,. Nous avons ainsi redécouvert les figures de nombreux chercheurs, européens et arabes, pionniers animés par une sincère curiosité, passion et engagement, qu’il faut replacer dans leur contexte historique, souvent marqué par des guerres sanglantes, sans rien oublier d’un passé qui conserve pour chacun de nous sa propre signification.

Nous connaissons la complexité des enjeux politiques impliquant les relations entre l’Europe et les pays arabes. En fait, nous avons été impliqués dans des missions archéologiques, découvrant l’enthousiasme, les projets et les compétences de nombreux collègues italiens et arabes, en collaboration avec le Ministère des Affaires Culturelles, l’Institut National du Patrimoine, l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle, et les divers musées, de Carthage au Bardo, de Sousse à Utique. Puis les sites archéologiques disséminés sur le territoire, expression d’une histoire, d’une culture et d’une perspective de collaboration commune qui, nous en sommes certains, restera durable. Rétrospectivement, nous voyons combien de pierres ont été posées, de réponses tentées, de chemins explorés, de murs abattus, d’amitiés cultivées.

Le cadre dans lequel évolueront les nouveaux dirigeants de notre École (Anna Depalmas en tant que Présidente et Sergio Ferdinandi Président honoraire) sera une fois de plus à dimension méditerranéenne : Je voudrais exprimer aux nouveaux dirigeants, au Comité Scientifique, à tous les membres les plus grands succès et les satisfactions encore plus significatives dans les relations avec les collègues tunisiens.

Ces derniers mois, à Rome, nous avons commémoré Sabatino Moscati, à qui nous devons la bibliothèque que nous avons inaugurée sur la colline de Didon à Carthage, en collaboration avec l’Institut National du Patrimoine. Dans son dernier ouvrage, Sabatino Moscati abordait Les fondements de l’histoire méditerranéenne comme une civilisation de la mer, soulignant que nous ressentons tous « l’insuffisance d’une véritable histoire méditerranéenne, précisément au moment où l’apport de nouvelles connaissances révèle la partialité des traités existants. On peut même dire qu’il n’existe pas encore cette histoire méditerranéenne véritable, où les différentes contributions doivent se confronter et s’intégrer. Il est difficile de dire quand une telle histoire pourra être écrite. Et pourtant, l’histoire à dimension méditerranéenne me semble être la grande frontière de l’avenir, le dépassement nécessaire de cloisons anormales, voire trompeuses, pour comprendre le seul dénominateur commun valable et complet du monde antique ». S’il y a un protagoniste, hier comme aujourd’hui, c’est bien la mer. « Cette mer des anciens, qui constitue l’horizon, la condition, la limite de leur aventure ». Il faut donc partir du parcours maritime d’Énée jusqu’à Carthage et de la promesse de Vénus dans l’Énéide de Virgile : « Punica regna vides », titre de l’ouvrage patiemment composé par Sergio Ribichini ces derniers mois. Nous aussi, nous sommes entrés en Afrique sur la pointe des pieds, pleins de curiosité et d’envies, accueillis avec respect par nos collègues tunisiens, impliqués dans mille projets, avec nos étudiants, en accompagnant les initiatives de la Fondation de Sardaigne qui, avec la Région Sarde, nous a soutenus durant toutes ces années. C’est précisément la Région Sarde qui, par la loi régionale du 18 décembre 2024, nous a confié, en tant qu’Institut d’Études et de Programmes pour la Méditerranée, la mission de travailler à la création de la Macro-région européenne de la Méditerranée occidentale, en concertation avec la Corse, les Baléares, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. Plus encore que dans le passé, nous chercherons à nous confronter sur un pied d’égalité, désireux de construire une relation positive, avec un regard amical et une perspective de paix, en surmontant tout héritage colonial.

L’École de Carthage a été un véritable terrain de formation pour nos élèves, avec un flot de revues, de monographies, de dossiers qui continueront à exister ; nous avons assuré la coordination entre groupes de chercheurs et disciplines, sans barrières. Nous avons œuvré de manière concrète à indiquer des perspectives de développement pour la rive sud de la Méditerranée. Nous avons présenté nos idées lors de séminaires, rencontres, conférences,. Nous avons construit, avec la Bibliothèque Moscati, un pont de livres entre Rome et Carthage. Nous savons que bien des choses auraient pu être mieux faites, mais avec les modestes moyens à notre disposition, nous nous mettons de côté aujourd’hui avec un sourire jovial, sûrs d’avoir gagné de nombreux amis et de pouvoir continuer à travailler pour répondre à des attentes désormais considérables.

S’il y a une chose que nous espérons avoir enseignée à nos élèves et que nous voudrions aujourd’hui transmettre à nos quelque deux cent cinquante membres, c’est bien celle du respect mutuel, des relations positives, du caractère concret de l’engagement de chacun, convaincus que seuls de grands groupes de chercheurs pourront véritablement changer l’avenir.

Parmi nos membres du côté tunisien figure un grand maître : M’hamed Hassine Fantar, docteur honoris causa de l’Université de Sassari il y a vingt ans,. Son exemple et sa dimension internationale nous ont inspirés durant toutes ces années, et nous sommes certains qu’ils continueront à nous soutenir. Dans un message qu’il nous a envoyé ces derniers jours, notre Maître formulait le vœu du renforcement de la coopération tuniso-italienne dans tous les domaines, espérant que l’Italie considère que la période punique fait partie de son histoire ancienne. Il ajoutait un point fondamental : l’arabité ifriqiyenne constitue un chapitre de son histoire médiévale.

À une époque marquée par les guerres, les fractures des valeurs et les mots souvent criés au lieu d’être écoutés, ses mots ainsi que ces jours nous rappellent que le changement commence par prendre soin, des autres, du monde, de nous-mêmes. Je vous souhaite des journées sereines, lumineuses et une véritable proximité.

Avec toute mon affection et mes meilleurs vœux.

PER SCARICARE IL VOLUME APPENA PUBBLICATO DI SERGIO RIBICHINI

Siamo lieti di annunciare l’uscita del bel volume curato da Sergio Ribichini, Punica regna vides, un’ampia monografia che ripercorre i primi nove anni di attività della nostra Scuola Archeologica Italiana di Cartagine. Documentazione, formazione e ricerca (SAIC) (2016-2024), edito da UNICApress e SAIC; l’opera presenta i metodi, i protagonisti e i benefattori che hanno consentito di raggiungere gli obiettivi prefissati e può essere liberamente scaricata al seguente link: 
 
https://www.scuolacartagine.it/new-punica-regna-vides/
 
Con la gratitudine per l’autore e gli editori, trasmettiamo un carissimo saluto e  affettuosi auguri per le prossime festività. 
 

IL NUOVO PRESIDENTE ONORARIO E LA NUOVA PRESIDENTE DELLA SCUOLA ARCHEOLOGICA ITALIANA DI CARTAGINE

L’impresa  Camelot e la Commissione elettorale hanno comunicato i risultati delle votazioni di ieri per il rinnovo delle cariche della Società Scientifica Scuola Archeologica Italiana di Cartagine. Il numero dei votanti è stato davvero alto, formuliamo i complimenti agli eletti e auguriamo il successo che davvero meritano per il prossimo triennio.


Auguri alla nuova Presidente Anna Depalmas, al nuovo Presidente onorario Sergio Ferdinandi, ai consiglieri Alberto Gavini, Danila Artizzu, Bruno D’Andrea, Rossana De Simone, Giulio Lucarini, cui potrebbero aggiungersi a breve Massimo Botto e Giovanni Di Stefano. Auguri ai revisori Nico Pinna Parpaglia e Giovanni Usai. Grazie a tutti gli altri candidati che hanno dimostrato interesse e voglia di impegnarsi.
L’impegno maggiore è stato quello della commissione elettorale presieduta da Sergio Ribichini con Sergio Lazzarini ed Alessandro Teatini.
Grazie a tutti i soci, agli Enti che hanno sostenuto la Scuola in questi anni, alla commercialista Anna Cera, ai revisori Nico Pinna Parpaglia e Giovanni Usai, agli amici tunisini che hanno voluto esprimere le proprie preferenze.
In questi nove anni abbiamo avuto il privilegio di guidare una Scuola con un consiglio scientifico generoso, composto dal Presidente onorario Piero Bartoloni, dal segretario Sergio Ribichini, dal tesoriere Michele Guirguis, dai consiglieri Antonio Corda, Maria Antonietta Rizzo, Pier Giorgio Spanu, Alessandro Teatini, Lorenzo Nigro (preceduto da Savino Di Lernia). Ciascuno di loro è stato presente, propositivo, interessato a costruire un futuro diverso per le tante missioni italiane impegnate nel Nord Africa. Grazie agli Ambasciatori d’Italia e ai Direttori dell’Istituto Italiano di Cultura di Tunisi. Infine grazie ai delegati per la rivista Caster Antonio Corda con tutti i redattori e, per le Monografie e i dossier, a Paola Ruggeri ed ai suoi collaboratori.
La Scuola è stata una palestra per gli allievi, i borsisti, gli studenti; è stata la cornice nella quale sono apparse riviste, monografie, dossiers che continueranno e resteranno in futuro; è stato garantito il coordinamento tra gruppi di studiosi e tra discipline, senza steccati perché non esistono discipline ma problemi da risolvere, come già scriveva Karl Popper mezzo secolo fa. Gli Amministratori hanno tentato di operare con concretezza per indicare prospettive di sviluppo per la riva Sud del Mediterraneo. Hanno presentato le loro idee in seminari, convegni, incontri, conferenze, come con la “Saic Academy” o con “Alma Carthago”. Hanno costruito con la Biblioteca Moscati un ponte di libri tra Roma e Cartagine. Tutti sanno che molte cose si potevano fare meglio, ma con i piccoli mezzi a disposizione si può essere oggi soddisfatti e congedarsi con un sorriso, sicuri di aver trovato tanti amici e di poter continuare a lavorare in futuro per rispondere alle attese che si sono create. Se c’è una cosa che gli uscenti vorrebbero aver insegnato agli allievi e oggi trasmettere ai circa duecento soci è quello del rispetto reciproco, delle relazioni positive, del carattere operativo dell’impegno di ciascuno, convinti che solo grandi gruppi di studiosi potranno davvero cambiare il futuro di tutti. Il 23 aprile la SAIC presenterà al Museo Nazionale del Bardo di Tunisi un bilancio di quanto è stato fatto nel volume di Sergio Ribichini “Punica regna vides”, a breve in stampa.

Con i migliori saluti a tutti e gli auguri di buon lavoro ai nuovi eletti.

MARTEDI’ IL RINNOVO DEGLI ORGANI DELLA SCUOLA DI CARTAGINE

PRO MEMORIA URGENTE PER I SOCI

Il Comitato elettorale presieduto da Sergio Ribichini (con Sergio Lazzarini e Alessandro Teatini) ha ricordato che martedì 4 marzo dalle ore 9 alle ore 19 si vota sulla piattaforma online Camelot per il rinnovo degli organi della nostra Scuola Archeologica Italiana di Cartagine.
I soci in regola con il pagamento 2024 oppure esentati riceveranno il link per votare.

Il Segretario ha comunicato la LISTA DEI CANDIDATI (gli elettori dispongono di 1 voto per il Presidente, 1 voto per il presidente onorario, massimo 5 voti per il Consiglio scientifico, 2 voti per i revisori). La scheda sarà in italiano, francese, inglese, spagnolo.

Candidati alla funzione di Presidente della SAIC

Depalmas Anna

Candidati alla funzione di Presidente onorario della SAIC

Ferdinandi Sergio

Candidati alla funzione di Membro del Consiglio scientifico della SAIC

Artizzu Danila

Botto Massimo

Coralini Antonella

D’Andrea Bruno

De Simone Rossana

Distefano Giovanni

Gavini Alberto

Lucarini Giulio

Milanese Marco

Candidati al Collegio dei Revisori dei conti

Pinna Parpaglia Nico

Usai Giovanni

IL NONO NUMERO DI CASTER SU CARTA IN DISTRIBUZIONE

USCITO OGGI IL NUMERO 9 (2024) DI CARTAGINE STUDI E RICERCHE CASTER, la rivista diretta da Antonio Corda
Da lunedì’ in distribuzione
Cartagine. Studi e Ricerche, 9 (2024) Rivista della Scuola Archeologica Italiana di Cartagine http://ojs.unica.it/index.php/caster/indexissn 2532-1110 doi: 10.13125/caster/6457cc-by-nd

Hanno collaborato a CaSteR 9 (2024)

Autori
Mohamed Abid, Institut National du Patrimoine (Tunisie)
Alessandro Abrignani, Roma – (Italia)
Simona Antolini, Università degli studi di Macerata(Italia)
Nabiha Aouadi, Institut National du Patrimoine, Tunis (Tunisie)
Luca Ballerini, Université Côte d’Azur (France)
Nouri Boukchim, Université de Tunis, IPELSHT : Institut préparatoire aux Études Littéraires et Sciences humaines de Tunis. Laboratoire d’Architecture et d’Archéologie Maghrébines, Université la Manouba – LR 13 ES 10 (Tunisie)
Michele Butini, Universidad de Sevilla (España)
Dana Cafieri, Department of Ancient World Studies, Sapienza University of Rome (Italy)
Emanuele Cancellieri, Department of Ancient World Studies, Sapienza University of Rome (Italy)
Ali Cherif, Université de Jendouba, Institut supérieur des sciences humaines; Laboratoire Histoire des économies et des sociétés méditerranéennes (Université de Tunis)
Rosa Maria Cucco, Soprintendenza BB. CC. AA. di Palermo, Palermo (Italia)
Danilo de Domincis, Università degli Studi di Sassari (Italia)
Savino di Lernia, Department of Ancient World Studies, Sapienza University of Rome (Italy);
GAES, University of Witwatersrand, Johannesburg (South Africa)
Martina Di Matteo, Department of Ancient World Studies, Sapienza University of Rome (Italy)
Fabrizio Ducati, Aix Marseille Univ, CCJ, Aix-en-Provence (France);
British Columbia University, AMNE, Vancouver (Canada)
Mounir Fantar, Institut National du Patrimoine (Tunis)
Alberto Gavini, Università degli Studi di Sassari (Italia)
Amir Gharbi, Université de Manouba (Tunisia)
Michele Guirguis, Università degli Studi di Sassari (Italia)
Ernesto A. Insinna, Università degli Studi di Sassari (Italia)
Hakim Kerkeni, Geoarch, Nabeul (Tunisia)
Silvia Maria Marengo, Università degli studi di Macerata (Italia)
Attilio Mastino, Scuola Archeologica Italiana di Cartagine (Italia)
Meriem Marzouki, Université de Tunis. Laboratoire d’Architecture et d’Archéologie Maghrébines, université la Manouba – LR 13 ES 10 (Tunisie)
Ileana Micarelli, Department of Environmental Biology, Sapienza University of Rome (Italy)
Manuela Mongardi, Alma Mater Studiorum – Università di Bologna (Italia),
Silvio Moreno, Tunisi (Tunisia)
Eleonora Sofia Muroni, Sassari (Italia)
Nesrine Nasr, Institut National du Patrimoine (Tunis)
Lucia Rainone, Università degli studi del Molise (Italia)
Gabriel Rossellò Calafell, Universitat de les Illes Balears (España)
Rocco Rotunno, Department of Ancient World Studies, Sapienza University of Rome (Italy)
Carlo Tronchetti, Cagliari (Italia)
AllestimentoCopyediting e layout a cura di Danila Artizzu (SAIC) e Antonio M. Corda (SAIC).

 

Novità bibliografiche dalla SAIC

Novità bibliografiche dalla SAIC

Salle Ennabli, Biblioteca Sabatino Moscati de la SAIC

Musée National de Carthage (Byrsa)

Mercoledì 9 ottobre h. 10 (ora Tunisi) h. 11 (Roma)

 

Samir Aounallah, apertura a nome dell’AHAC; Attilio Mastino a nome la SAIC. Saluto delle Autorità

 

–  La pertica des Carthaginois, de la consitution au démembrement (Ier siècle av. J.-C., – IIIe siècle ap. J.-C.), Actes de la table ronde organisée le 27 et le 28 novembre 2021 à Téboursouk (hôtel Thugga), a cura di Samir Aounallah, SAIC editore 2024: Hamden Ben Romdane  

– Le sacré : une histoire de dévotion à Saturne pendant les siècles de l’empire: Thignica I, Catalogue des stèles à Saturne, Lamia Ben Abid – Ali Chérif, Bruno D’Andrea – Alberto Gavini (Monografie SAIC), Sassari 2024 Paola Ruggeri

– Cartagine. Studi e Ricerche, 8 (2023), Revue de la SAIC dirigée par Antonio M. Corda (avec un article sur Le attività della Scuola Archeologica Italiana di Cartagine (SAIC). Resoconto 2023, “Cartagine. Studi e Ricerche”, 8 (2023), Rivista della Scuola Archeologica Italiana di Cartagine: Mansour Ghaki (link zoom con Antonio Corda)

Fragments d’histoire et d’épigraphie ronaines, Hommages offerts à Zeineb Benzina Ben Abdallah, S. Aounallah, L. Naddari edd., AHAC, Tunis 2024: Samir Aounallah.

Atti XXII Convegno internazionale di Studi su «L’Africa romana», L’Africa antica dall’età repubblicana ai Giulio Claudi, a cura di a cura di Samir Aounallah, Frédéric Hurlet e Paola Ruggeri, Sbeitla (Sbeitla, 15-19 dicembre 2022), Carocci, Roma 2024: Attilio Mastino

– Conclusioni de Samir Aounallah

 

E’ possibile seguire la presentazione su Zoom della SAIC:

Collegamento 9 ott 2024 10:00 AM Tunisi; 11:00 AM Roma

Iscriviti in anticipo per questa riunione:
https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZwpceytpjwrGNAEGhr4l6XcwsOcaKkh2R6M

Dopo l’iscrizione, riceverai un’email di conferma con le informazioni necessarie per entrare nella riunione.